Fofana : On ne lâchera jamais rien !
A quelques jours du dénouement final du championnat, Mohamed Fofana souhaite en appelle au soutien du Stadium...
Ton but contre Paris a permis au TFC de rester dans la course au maintien. Avec un peu de recul, comment l'as-tu vécu ?
Cela a été un moment très émouvant à cause de plusieurs facteurs : par rapport à l'enjeu de la rencontre, au déroulement de ce match et aux tensions autour. En plus, je marque à la 88ème minute dans un Stadium plein. C'est beaucoup d'émotions et mon meilleur souvenir pour l'instant...
Valenciennes n'a plus rien à jouer lors de cette dernière journée. Considères-tu cela comme un avantage pour le TFC ?
Pas du tout, car en général les équipes jouent plus libérées et sont plus en confiance. Je ne considère pas que cela soit un avantage, mais peut être vaut-il mieux jouer Valenciennes que Bordeaux...
De tous les attaquants que tu as croisé en Ligue 1, quels sont les plus compliqués à jouer ?
Ils sont tous compliqués, et je ne sais pas si il y en a un qui se détache plus que les autres.
Peut être Curbelo, l'attaquant de Nancy, qui m'avait posé pas mal de problèmes la saison dernière.
Comment juges-tu le Valenciennois Steve Savidan, auteur d'une douzaine de buts cette saison ?
C'est un attaquant très dangereux et un très grand buteur. Lors du match aller, il nous avait posé beaucoup de problèmes. On s'était peut être trop focalisé sur lui, et Johan Audel en avait profité pour nous mettre trois buts. C'est un peu le même genre de buteur que Pauleta. Il faudra encore se méfier de lui.
Comment juges-tu la saison de Valenciennes ?
C'est une équipe très costaud à domicile. On a en fait les frais lors du match aller (défaite 3-1). D'après leurs stats, ils ne marchent pas trop bien à l'extérieur, mais cela reste une équipe très difficile à jouer, avec un état d'esprit à l'image de leur entraîneur, qui ne lâche rien...
Cette 38ème journée aura un enjeu totalement différent, par rapport au TFC-Bordeaux de la saison dernière. Mais en cas de dénouement favorable, l'émotion ne serait-elle pas tout aussi forte ?
Forcément ! Cela viendra conclure une saison un petit peu galère, et cette angoisse que l'on a depuis quelques mois. Cela récompenserait tous les efforts fournis depuis le début du lancement de l'opération maintien.
Si maintien il y a samedi, quel bilan pourra-t-on faire de cette saison du TFC ?
C'est une saison très compliquée, avec un début de saison presque magique, la Ligue des Champions et le tour préliminaire, la qualification pour la Coupe UEFA. C'est une saison en deux parties, avec la Coupe d'Europe, et ensuite le mauvais parcours en championnat. C'était l'inverse de la saison dernière...
Le public Toulousain va forcément avoir un rôle déterminant samedi soir. Que veux-tu leur dire pour qu'ils jouent encore plus le rôle de douzième homme ?
Il faut qu'ils continuent à nous encourager, quelque soit le déroulement du match, comme ils l'ont d'ailleurs très bien fait contre Paris. Il faut qu'ils continuent à nous pousser vers l'avant, en sachant que nous, on ne lâchera jamais rien. Il faut qu'on sente qu'ils sont derrière nous.