Toulouse, troisième de l'exercice 2006-2007, a manqué ses débuts à Valenciennes (1-3) samedi à l'occasion de l'ouverture de la saison 2007-2008. Si cette défaite n'est en rien rédhibitoire pour la suite du championnat, elle revêt un sens particulier au moment où les joueurs d'Elie Baup s'apprêtent à affronter Lyon en Ligue 1 samedi, puis, dans la foulée, Liverpool en Ligue des champions. Pour lle latéral droit Albin Ebondo, il est essentiel que le ''Téfécé'' parvienne à oublier le «non-match» disputé à Nungesser. Cette défaite peut être «un mal pour un bien».
« Albin Ebondo, vous attendiez-vous à une rencontre aussi difficile ?Non, pas du tout. Dans notre esprit, c'était clair. On voulait faire un bon premier match à l'extérieur. Malheureusement, ça n'a pas été le cas. Désormais, il faut passer à autre chose parce qu'il y a beaucoup d'autres échéances qui arrivent à commencer par la réception de Lyon dès samedi prochain.
Que vous a-t-il manqué face à Valenciennes ?Du réalisme et beaucoup d'agressivité...
Quel a été le discours d'Elie Baup à l'issue de cette défaite ?Rien... Ça veut tout dire.
Pensez-vous que le tirage au sort du tour préliminaire de la Ligue des champions a pu vous perturber ?Peut-être qu'inconsciemment, on avait plus la tête à jouer ce match face à Liverpool. Mais c'était une erreur de notre part, qu'on a payée cash. Maintenant, je ne pense pas qu'on ait sous-estimé cette équipe de VA et je ne pense pas non plus qu'il faille se réfugier derrière cette excuse du tirage au sort. On a simplement fait un non-match.
Dès samedi prochain, vous affronterez Lyon, puis, dans la foulée, Liverpool. Que vous inspire ce calendrier, de la crainte ou bien de l'impatience ?De la crainte car on a déjà mal commencé... Maintenant, peut-être que cette défaite sera un mal pour un bien. Elle peut nous permettre de nous réveiller pour bien rentrer dans ce Championnat et pourquoi pas battre Lyon devant notre public. On sait de toute façon qu'on a un calendrier très compliqué. Affronter Lyon, puis Liverpool, qui a pris part à deux des trois dernières finales de la Ligue des champions, ce n'est pas évident.
Comment avez-vous accueilli l'annonce de votre rencontre face à Liverpool ?C'est la meilleure des choses qui pouvait nous arriver. Aussi bien sur le plan du prestige que d'un point de vue personnel, jouer face à une telle équipe, c'est quelque chose d'extraordinaire. En plus, on a l'avantage de ne pas être favoris. Par conséquent, la pression sera sur eux.
Durant l'intersaison, vous avez prolongé votre contrat. Avez-vous songé à un moment donné à partir ?Oui, ça m'a traversé l'esprit. Mais après réflexion, je me suis dit que c'était mieux pour moi de poursuivre l'aventure avec Toulouse. Surtout qu'on sortait d'une très bonne saison. J'ai préféré rester dans la continuité et disputer cette Ligue des champions avec mon club formateur plutôt que de répondre favorablement aux contacts que j'ai eus avec d'autres clubs français.
Vous êtes-vous fixé des objectifs personnels cette saison, et notamment une première sélection en équipe de France ?Honnêtement, je pense d'abord à être performant avec mon club. C'est mon objectif numéro 1 ! Si j'y arrive, le reste viendra tout seul. »